le projet
Un constat partagé affligeant
Pierres communes est née d’un constat partagé par tous les acteurs du territoire (employeurs, collectivités, associations, citoyen.nes) : les personnes qui souhaitent vivre à l’année sur le territoire du Sud Lozère sont confrontées à un manque criant de logements
Avec un solde naturel négatif, ce territoire vit grâce aux nouvelles arrivées de population. L’offre de logements sur le territoire est soit inexistante, soit de piètre qualité. Elle peut contraindre des personnes à quitter ce territoire.
Un enracinement humain dans la communauté où l’on vit
Or, le logement est une condition indispensable pour travailler sur un territoire, se sentir « chez soi » et s’enraciner dans une communauté.



La réponse de Pierres communes ?
Un nouveau modèle avec :
- une volonté citoyenne d’agir à son échelle sur Florac, dans un cadre collectif et participatif,
- en rénovant de manière écologique des bâtiments inutilisés,
- une priorité sur le centre du village, pour éviter l’étalement urbain et la dégradation du patrimoine existant.
L’objectif à long terme
Créer une foncière solidaire de logements en Sud Lozère
Il s’agit à moyen terme pour Pierres communes de développer une foncière solidaire de logements en milieu rural, dans le Sud Lozère.
Une foncière solidaire se distingue des autres foncières en ce qu’elle contribue à remettre l’immobilier à sa “juste place”, c’est-à-dire au service des usages et des usagers. Elle fait évoluer le modèle de foncière usuel en utilisant l’immobilier comme un moyen d’atteindre des objectifs d’utilité sociale, environnementale ou économique.
Comment penser le destin de biens qui nous survivront ?
Des questions que nous posons à travers notre action :
- Comment résoudre les problèmes liés à la propriété marchande (spéculation, dégradation de biens non entretenus, vacance, …) ?
- En d’autres termes, comment encadrer le droit de vendre (droit d’abusus) des biens immobiliers destinés à l’habitat pour qu’il ne soit plus un choix individuel de propriétaire ?
- Comment mettre en place une manière collective de penser les questions de l’immobilier ?

